Les filles ont des jupes, elles virevoltent, elles croisent et décroisent leurs jambes, parfois les bas crissent…
Enfant, elles ne m’intéressaient pas, pourtant je regardais ces êtres virevoltants allant de sourires en larmes sur les épaules des garçons. C’est bien plus tard que je me suis rendu compte qu’il y avait un monde sous leurs jupes. Absorbé par cette affaire, je crois avoir toujours imaginé des trésors non loin. C’est comme si un gaucher français devenait un droitier anglais… que des contresens.
Et puis la séduction a fait son entrée dans ce jeu de dupe. Et j'ai compris pourquoi nous traversions des océans pour fuir ou conquérir ce Saint Graal. A la fois poussé par l'orgueil, à la fois animé par d'autres sentiments.
Sous les jupes des filles, je n'en suis toujours pas revenu. C'est ma / notre faiblesse qui me / nous fait jouer un dangereux attaque-défense avec nous même.
Sous les jupes des filles, j'ai imaginé, je me suis perdu, j'ai été vaincu et parfois, rarement, j'ai aimé.
le ton est grave...
Rédigé par : virginie | 28 octobre 2005 à 19:39
Attaque/défense : concept intéressant.
Rédigé par : FdM | 29 octobre 2005 à 00:08